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Full Text: Anthropos, 66.1971

La motivation du culte initiatique au Burundi 865 
Nyoro 
J H 3 
Ziba 
J 22 
Ripa 4 
F 13 
Nkore 
J 13 
Shi 4 
J 52 
Nyamwezi 
F 22 
Ganda 
J 15 
Rwanda 
J 61 
Sumbwa 
F 23 
Soga 
J 16 
Rundi 
J 62 
Luba 
L 33 
Karagwe 
J 21 
Ha 
J 66 
Tumbuka 4 
N 21 
Haya 
J 22 
Ovambo 4 
R 21 
Et, en dehors de la zone bantoue, les Alur. 
Une investigation systématique permet de relever d’autres ethnies 
n’appartenant pas à la civilisation interlacustre et où existent des éléments 
mythologiques semblables, où au moins le nom du héros est attesté. Les thèmes 
mythiques les plus frustes, les moins élaborés (et donc plus anciens?), se 
situent dans les zones les plus éloignées de la région interlacustre tels les 
Ovambo du Sud-ouest africain. 
0.5. Méthode de travail 
Le texte de Rugomana décrit sommairement quelques activités cul 
tuelles en partant de la réalité rundi et sans interférences européennes. Les 
travaux existant à ce jour sur le sujet ont tous été rédigés en français par des 
non rundi: Zuure (1929), Simons (1944), Bourgeois (1956), Trouwborst et 
al. (1962) et les trois derniers s’appuyent sur les enquêtes fouillées de Zuure 
sans amener de compléments d’information notables. Rugomana nous livre 
certains aspects inédits du rituel qui confirment et complètent Zuure : présence 
d’invocations, de conjurations, de copulations rituelles; liste de noms propres 
initiatiques, vocabulaire spécial des initiés, etc. Le classement systématique de 
ces matériaux, leur analyse et la comparaison avec les conceptions des peuples 
voisins éclairent d’un jour nouveau le rituel du kubandwa. On trouvera dans 
le § 6. un glossaire qui reprend les éléments lexicaux 3 4 5 apportés par Rugomana; 
les données culturelles complémentaires nécessaires à l’exégèse, mais qui ne 
ressortent pas directement 6 du texte rundi sont insérées dans l’index (§ 7.) 
3 D’après Guthrie (1948), revu par Meeussen (D=J). 
4 Non cités par de Heusch (1966) ; sa liste bibliographique ne mentionne pas les 
travaux de Colle (s. a.), de Robert (1949) ni les deux volumes de van Sambeek (1949- 
1950), ouvrages qui malheureusement ont échappé à l’attention du professeur de Heusch. 
5 Conventions orthographiques: dans le présent travail, les mots rundi et rwanda 
portent l’indication de la quantité et de la tonalité sans lesquelles il est impossible de 
différencier les termes qui ne s’opposent que par leur hauteur ou leur longueur vocaliques. 
Qu’on songe par exemple à -sab- (gusaèa) «demander pour obtenir» et -sab- (gusâèa) 
«éclater, se disloquer, se répandre». La plupart des auteurs négligent ces diacritiques 
(«accents») pourtant indispensables. Les citations en langue ha, haya, shi, etc., figureront 
donc ci-dessous entre crochets sans signes diacritiques, telles qu’elles ont été rapportées par 
les divers auteurs. L’orthographe de de Heusch (1966) qui use de la double voyelle pour 
indiquer parfois la quantité n’a pas été respectée parce qu’elle ne porte que sur certains 
mots en en négligeant d’autres: Kivaanga, par ex. p. 328, à côté de 'k.wbandwà. et de iki- 
shegu suggérés comme brefs (kubaawùua, igisheégu). 
6 Exemple de circonlocution suggestive, évocatrice prouvant la démarche tortueuse 
de la pensée symbolique: l’injure urakavuna umuheto! signifie: que tu brises ton arc! On 
Anthropos 66. 1971 
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