Légendes des 7 ay, Annam.
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Légendes des Tay , Annam.
Par le P. J.-B. Degeoroe, missionnaire apostolique des Missions Etrangères de Paris,
Yen Khüo’ng, province de Thanh-Hoâ, Annam.
Table.
Première Partie.
1° Légende de But Bòi.
II 0 Le Déluge.
III 0 Phi Jàk.
IV 0 Phi Kang Koi.
V° Quart Tu’&ng dày luing.
Vl° Le Roi Mau.
VII 0 Le beau-père sot et le gendre effronté.
VIII 0 L’homme paresseux.
IX 0 L’homme qui craint les cimetières.
X° Le cimetière d’or et le cimetière d’argent.
XI 0 L’homme qui a dix buffles.
XII 0 Les deux frères orphelins.
XIII 0 Les neuf jeunes gens et les neuf jeunes
XIV 0 Y u'ài et Y OA. [filles.
XV 0 L’œuf du ciel.
XVI 0 L’oiseau Khüthâ.
XVII 0 L’homme à sept tubes.
XVIII 0 Le Nang aux cheveux parfumés.
XIX 0 Khâtthanàm.
XX e Taô châng.
XXI° L’ami et le cerf mort.
XXII 0 Les animaux luttent avec l’homme.
XXIII 0 Sudijakhât et Chântakhât.
XXIV 0 Pùsùsi, Philânam et Ailâkâk.
Deuxième Partie.
1° Origine du Tonnerre.
II 0 D’où viennent les songes.
III 0 La châo Luàng pleure un tigre.
1V° Le Phânha de Mu’ang sang.
V° Origine du Mu'cmg Kâjâ.
VI 0 Les animaux livrent l’impôt.
VII 0 Le tigre, le singe et le crapaud.
Notes préliminaires.
Pour la transcription du texte tay des légendes que je présente à l’«An-
thropos», l’idée m’était venu d’abord d’employer le système de notation phoné
tique du R. P. Schmidt. J’y ai renoncé faute de temps et en présence de
certaines difficultés. Dans la région que j’habite, la prononciation comporte
beaucoup de variantes. Les Tay du pays se sont maintes fois expatriés soit
du fait des pirates, soit du fait de leur caractère nomade. Il s’ensuit que
beaucoup ont perdu la prononciation, l’accent du terrain pour adopter celui de
la contrée où ils s’étaient réfugiés. De plus, l’emploi simultané des accents
phonétiques de l’alphabet du R. P. Schmidt et des accents toniques néces
saires pour guider la prononciation du Tay occasionnerait grande confusion.
Adopter la manière d’écrire des quelques missionnaires épars dans la
région des Chau-tay, ce n’est pas possible, car chacun en a adopté une, con
forme à la prononciation du lieu qu’il habite.
En fin de compte, j’ai adopté le mode de transcription du Dictionnaire
Laocien-français 1 du R. P. Guignard, le seul gros ouvrage imprimé qui puisse
servir de point d’appui. Ce mode de transcription est celle du cuôc ngiï
1 Dictionnaire Laocien-français, caractères laociens, romanisation, avec quelques notes
d’ethnographie, de grammaire, et sur les caractères laociens par le R. P. Guignard, missionnaire
apostolique du Tonkin Méridional, 1 volume in-4°, de LXXIV-}-960 pages, 15 piastres. Im
primerie des Miss, étrangères de Nazareth, Hong-Kong-Chine.
VIII 0 Chien et chat.
IX“ La mine d’argent du Pu ch'nôt.
X° Le Quan de Bàn Na.
XI 0 Le Dragon du Quan Jài.
XII 0 Le Dragon du Gouffre Hau.
XIII 0 Nang Khâm Kong.