Miscellanea.
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Miscellanea.
Europa und Allgemeines.
In nüchterner Weise behandelt Jaques de
Morgan in seinem Artikel „Observations
sur Ies premiers temps de l’homme“
(Revue d’Ethn., Г*" année, no 4, p. 241—249,
1920) die wichtige Frage nach dem Alter, resp.
dem ersten Erscheinen des Menschen auf Erden.
Die Zeit, bevor die amygdaloide Hacke auftritt,
bleibt uns ein Geheimnis. Durch diese erst wird
das Auftreten des Menschen mit Sicherheit fest
gestellt. Heute ist der Beweis erbracht, daß die
Chelléen-, Acheuléen- und Moustérien-Formen,
welche man früher als Typen von drei ver
schiedenen Epochen auffaßte,- gleichzeitig sind
und nur den besonderen, oft lokalen Bedürf
nissen entsprachen. Diese Ansicht wird heute
noch von den Anhängern der alten Schule be
hauptet; doch verliert die alte Klassifikation an
Terrain von Tag zu Tag und die Stunde ist nicht
mehr fern, da alle Prähistoriker in diesem Punkte
übereinstimmen werden. Die paläolithische In
dustrie, welche schon eine stark entwickelte
Kultur darstellt, ist recht homogen, überall, wo
sie auftritt, in Frankreich, in England, Algier,
Ägypten, Syrien, Somaliland, Indien und Nord
amerika. Auf die Frage, wie es möglich war,
daß diese so homogene Kultur sich so weithin
verbreiten konnte, untersucht er die beiden Er
klärungsmöglichkeiten: 1. einmal ist dasChelléen-
Werkzeug überall an Ort und Stelle entstanden,
wogegen aber sehr große Bedenken bestehen,
oder 2. es gibt nur einen Ausgangspunkt dieser
Kultur. Dann taucht sofort die Frage auf, wie
lange Zeit es bedurft habe, bis sie sich überall
hin ergossen hatte, wo wir sie tatsächlich finden.
.Gewisse Autoren berechnen für die paläoli
thische Periode in unseren Ländern eine Zeit
dauer von über hunderttausend Jahren. Diese
Zahl zwingt einen zum Lachen; denn wenn der
Mensch sich hunderttausend Jahre mit dieser
Kultur begnügt hätte, so hätte er ein solches
Quantum der Chelléen-Instrumente produziert,
daß sie heute Hügel, gar Berge darstellten*.
Der neandertaloide Schädel von
Brockenhill-Mine in Nord-Rhodesia beweist
das Vorkommen einer primigeniusähnlichen Form
Europe et Généralités.
Dans son article «Observations sur les
premiers temps de l’homme» (Revue
d’Ethn., l r * année, no 4, p. 241—249, 1920) M.
Jacques de Morgan traite d’une manière mo
dérée la question importante de l’âge, respective,
ment de la première apparition de l’homme sur
la terre. Le temps précédant la présentation de
la hache amygdaloïde, reste un mystère. C’est
par cet instrument que l’apparition de l’homme
est constaté avec certitude. «Il est aujourd’hui
prouvé que les formes Chelléenne, Acheuléenne
et Mousterienne, qu’on prenait autrefois pour les
types de trois époques différentes, sont contem
poraines et répondent simplement à des besoins
spéciaux, souvent locaux. Ce fait est encore com
battu par les partisans de l’ancienne école; mais
de jour en jour la vieille classification perd du
terrain et l’heure n’est pas éloignée où tous les
préhistoriens seront d’accord sur ce point. L’in
dustrie paléolithique qui représente déjà une
culture très développée, est très homogène, par
tout où elle paraît: en France, en Angleterre, en
Algérie, en Egypte, en Syrie, chez les Somalis,
dans les Indes et dans l’Amérique septentrionale.
Si Ton se demande comment il était possible que
cette culture homogène peut se répandre dans des
pays si distants l’un de l’autre, M. de Morgan
examine les deux explications de possibilité. 1 0 Ou
cet instrument chelléen a été inventé en divers
lieux simultanément — ce qui engendre beau
coup de soupçons; — ou 2° il n’existe qu’un
point d’origine de cette culture. De là, découle
immédiatement la question: Combien de temps
a du s’écouler jusqu’à ce qu’il se soit propagé
partout où nous le trouvons effectivement. « Certains
auteurs ont attribué à la période paléolithique
dans nos pays une durée supérieure à cent mille
ans. Ce chiffre fait sourire ; car si l’homme s’était
pendant cent millénaires contenté de cette culture,
il aurait produit les instruments chelléens en
telle quantité qu’ils formeraient aujourd’hui des
collines, presque des montagnes».
Le crâne neandertaloide de Brocken-
hil 1-mi ne au Nord de Rhodesie prouve bien
l’existence d’une forme ressemblante à la pri-