Anthropos: Anthropos, 10/11.1915/16

Anthropos, 10/11.1915/16

Bibliographic Data

Journal

Structure Type:: Journal

Works URN (URL):: https://nbn-resolving.org/urn:nbn:de:kobv:11-714789

URN:: urn:nbn:de:kobv:11-714789

Persistent identifier:: BV041701500

Title:: Anthropos

Other Titles:: Anthropos

Place of Publication:: Fribourg

Publisher:: Ed. St. Paul, Anthropos-Institut

Year of Publication:: 1906

Collection:: Journals and Newspapers > Journals of Ethnology

Domain:: Social and cultural anthropology > General overview

Journal Volume

Structure Type:: Journal Volume

Works URN (URL):: https://nbn-resolving.org/urn:nbn:de:kobv:11-709455

URN:: urn:nbn:de:kobv:11-709455

Persistent identifier:: DE-11-001852172

Title:: Anthropos, 10/11.1915/16

Year of Publication:: 1915

Call Number:: LA 1118-10/11

Collection:: Journals and Newspapers > Journals of Ethnology

Journal Issue

Structure Type:: Journal Issue

Collection:: Journals and Newspapers > Journals of Ethnology

Journal Article

Structure Type:: Journal Article

Title:: La musique chez les Mongols des Urdus

Other person:: van Oost, Joseph

Collection:: Journals and Newspapers > Journals of Ethnology

P. Joseph van Oosf, 358 La musique chez les Mongols des Urdus. Par le P. Joseph van Oost de la Congrégation de Scheut, missionnaire aux Urdus (Mongolie Sud-Ouest.) Le pays des Urdus 1 s’étend entre la grande-muraille de Chine et la boucle septentrionale du Fleuve Jaune. Cette contrée, d’aspect sauvage et rude, de nature désertique, est très peu peuplée et ne compte pas d’agglo mérations autres que les lamaseries de moines bouddhiques. Les Mongols, disséminés sur cet immense territoire, appartiennent à une seule confédération, divisée en sept tribus ou royaumes, réunis sous un même suzérain et ayant même langue et mœurs identiques. Peuple de pasteurs, toujours au grand air et libres, ils peuvent vaguer à leur guise, et grisés par la nature immense au milieu de laquelle ils vivent sans entraves, un chant jaillit de leurs lèvres et monte vibrant dans la paix du steppe. Ces chants ont du charme, mais, étranges à nos oreilles européennes, dégagent avant tout une impression intensément mélancolique. Considérer attentivement les deux éléments constitutifs de cette chanson populaire: 1° la mélodie et 2° le rythme, et en dégager les caractéristiques, c'est ce que je tenterai de faire avant de parler 3° des chants religieux exécutés par les moines mongols dans leurs lamaseries et 4° des instruments et de la notation musicale mongoles. 1° Mélodie. La gamme mongole aux Urdus ne comprend que cinq notes: fa, sol, la, do, ré. C’est, comme on sait, la même gamme que la gamme chinoise: Kong—fa chang — sol kio = la tchi = do yu = ré Les Chinois connaissent cependant le mi: yo koung, et le si: yo tchi\ et, pratiquement, dans leurs chansons populaires, ne se confinent pas unique ment dans la gamme des cinq sons. Exceptionnellement, ils se permettent d’en sortir pour ajouter une sixième note, et l’on rencontre même la gamme diatonique complète avec la quarte et la septième 8 . Qu’il me suffise de donner ici un exemple emprunté aux chants populaires universellement connus par les Chinois habitant la mongolie dans la contrée s’étendant de Yu-lin à Hoa-ma-tch’e: Moderato. H "r= i—>>• N _i_ = £— a ■ -h—h—h : A • A S u A — Jl , ii.. J - 4 d— É Tchenn ine li lai chea sin gnien. Tch’an t’eou houei-ze tsao leao fan.Tsien li loa chang 1 L’orthographe mongole que j’adopte ici, est celle de W. Grube dans ses «Proben der mongolischen Umgangssprache». Wiener Zeitschrift für die Kunde des Morgenlandes, 1905. 2 Voir à ce sujet: Chansons populaires chinoises. Introduction, notation, traduction et notes, par le P. Joseph van Oost, «Anthropos», VII (1912), p. 161 ss., 372 ss., 765 ss., 893 ss.

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