Anthropos: Anthropos, 16/17.1921/22

Anthropos, 16/17.1921/22

Bibliographic Data

Journal

Structure Type:: Journal

Works URN (URL):: https://nbn-resolving.org/urn:nbn:de:kobv:11-714789

URN:: urn:nbn:de:kobv:11-714789

Persistent identifier:: BV041701500

Title:: Anthropos

Sub Title:: internationale Zeitschrift für Völker- u. Sprachenkunde

Other Titles:: Anthropos

Place of Publication:: Fribourg

Publisher:: Ed. St. Paul, Anthropos-Institut

Year of Publication:: 1906

Collection:: Journals and Newspapers > Journals of Ethnology

Domain:: Social and cultural anthropology > General overview

Journal Volume

Structure Type:: Journal Volume

Works URN (URL):: https://nbn-resolving.org/urn:nbn:de:kobv:11-709511

URN:: urn:nbn:de:kobv:11-709511

Persistent identifier:: DE-11-001853193

Title:: Anthropos, 16/17.1921/22

Year of Publication:: 1921

Call Number:: LA 1118-16/17

Collection:: Journals and Newspapers > Journals of Ethnology

Journal Issue

Structure Type:: Journal Issue

Title:: 17. Jahrgang, 1922

Other person:: Schmidt, W.

Collection:: Journals and Newspapers > Journals of Ethnology

Bibliography

Structure Type:: Bibliography

Title:: Bibliographie

Collection:: Journals and Newspapers > Journals of Ethnology

1072 Bibliographie. leur peuple et des peuples voisins, ils ne nous ont pas assez avertis des présupposés, des mé thodes, des tendances philosophiques ou autres qui jouent leur rôle chez ces auteurs et qu’il faut connaître pour apprécier exactement la valeur documentaire de leurs renseignements. Quant à la période de la naissance et la diffusion du Christianisme, qui donc oserait prétendre con naître l’histoire vraie et l’histoire totale des religions, sans avoir étudié de près ces combats les plus acharnés et les plus importants qui se sont produits entre les religions dans l’histoire de l’humanité? Si le moyen âge succède à une époque de stagnation, il n’est pourtant, en ce qui concerne l’étude des religions, la période stérile- que nous représentant certains auteurs. Là aussi, il y a à apprendre, et le R. P. Pinard nous montre fort judicieusement combien certaines tendances des temps postérieurs s’accusent déjà et commencent à exercer une influence considérable. Voici, dans les grandes lignes, le plan de l’ouvrage, tel qu’il se dessine dans la division des chapitres : I o L’antiquité jusqu’à l’ére chrétienne : période mythopoétique, période philosophique, période pragmatique (p. 1—42); II o De l’apparition du christianisme au moyen âge: écrivains païens, apologistes et hérésélogues chrétiens; manichéens et néo-platoniciens, écrivains ecclé siastiques (p. 43—97); III o le moyen âge: spéculations arabes, spéculations juives, voyages des missionnaires en Orient, théories scolastiques (p. 98—128); IV o La renaissance et la réforme (p. 129—175); V o Avènement du rationalisme: explorateurs et missionnaires depuis le XVI e siècle, trois facteurs principaux du rationalisme, philisophes et érudits de cette période (p. 176—225). VI o Avènement de l’agnosticisme, à la fin du XVIII e , et première moitié du XIX e siècle: archéo logues et philologues, philosophes, historiens et érudits (p. 226—279); VII o Du Posititivisme au Pragmatisme, depuis le milieu du XIX e siècle: évolution de la philosophie religieuse, découvertes de textes et monuments religieux, essor général des études (p. 280 — 339); VIII o et IX o Les écoles du XIX e siècle à nos jours: école anthropologique, école panbabyloniste, école historique, école historico-culturelle, psychologie ancienne à tendances métaphysiques, psychologie nouvelle à base expérimentale, étude sociologique des religions (p. 340—450); X o Les courants du siècle et le cours de siècles: phases successives des études comparatives, attitudes modernes à l’égard du judaïsme et du christianisme, rapports entre le problème critériologique et le problème religieux, les solutions philosophiques, leurs avantages et leur cohérence respective, conclusions générales (p. 451—501). Tel que nous le donnons ici, ce' plan ne laisse pas deviner même de loin la richesse et la variété des sujets traités et la documentation abondante qui est mise en œvre. On com prendra aisément qu’il faut une érudition vaste et variée, dans plusieurs sciences, pour couvrir les différentes parties d’une telle entreprise. Là encore, on peut douter qu’ùn puisse la recontrer ailleurs telle qu’elle se présente chez l’auteur de cet ouvrage. Mais la collection des faits, si riche et si exacte qu’elle soit, n’est pas le mérite principal de l’ouvrage du R. P. Pinard. Le plan que nous en avons indiqué fait déjà entrevoir les grandes lignes de l’heneuse et claire disposition de cette masse de faits et d’auteurs. Elle facilite con sidérablement aussi bien des vues totales et compréhensives, que l’enrégistrement rapide et facile des détails. Du reste, cette disposition, cet arrangement plutôt extérieur n’est qu’une conséquence de la lucidité d’esprit et de l’acuité avec lesquelles l’auteur a su saisir partout les idées diri geantes, les tendances principales, les influences, reçues et exercées, de chaque courant, chaque école, chaque phase, et qui lui ont permis de les exposer magistralement. Il n’a pas manqué de le dire expressément — ce que tout l’ouvrage trahit à chaque page — qu’il écrit en historien et non en philosophe ou en théologien. Mais cette attitude d’historien, si elle impose bien des limitations, a pourtant ses utilités si elle ne se borne pas à enregistrer seulement les faits, c’est-à-dire ici les différentes vues et théories émises par les auteurs,, si elle soumet à un examen approfondi la consistance interne, logique on plutôt méthodologique de leurs thèses. C’est aussi le but principal de l’exposé du R. P. Pinard, l’intérêt méthodologique: «L’histoire ainsi conçue, dit-il, peut toutefois formuler certaines appréciations sur la valeur des théories et des méthodes. Sans s’appuyer en effet sur aucune «philosophie particulière» ou «système philosophique», elle peut juger de la proportion qui existe entre les procédés adoptés et les solutions ou proposées ou escomptées, prononcer si telle théorie explique vraiment tous les faits observés, dénoncer l’intrusion des a priori et des postulats, estimer, d’un point de vue purement formel ou logique, la cohérence des salutions qu’elle rencontre“ (p. XI).

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