Anthropos: Anthropos, 41/44.1946/49,1-3

Anthropos, 41/44.1946/49,1-3

Bibliographic Data

Journal

Structure Type:: Journal

Works URN (URL):: https://nbn-resolving.org/urn:nbn:de:kobv:11-714789

URN:: urn:nbn:de:kobv:11-714789

Persistent identifier:: BV041701500

Title:: Anthropos

Sub Title:: internationale Zeitschrift für Völker- u. Sprachenkunde

Other Titles:: Anthropos

Place of Publication:: Fribourg

Publisher:: Ed. St. Paul, Anthropos-Institut

Year of Publication:: 1906

Collection:: Journals and Newspapers > Journals of Ethnology

Domain:: Social and cultural anthropology > General overview

Journal Volume

Structure Type:: Journal Volume

Works URN (URL):: https://nbn-resolving.org/urn:nbn:de:kobv:11-709555

URN:: urn:nbn:de:kobv:11-709555

Persistent identifier:: DE-11-001871421

Title:: Anthropos, 41/44.1946/49,1-3

Year of Publication:: 1946

Call Number:: LA 1118-41/44,1-3

Collection:: Journals and Newspapers > Journals of Ethnology

Journal Issue

Structure Type:: Journal Issue

Title:: Bd. 41 - 44, 1946-49, Heft 1 - 3

Other person:: Schmidt, Wilhelm

Collection:: Journals and Newspapers > Journals of Ethnology

Journal Article

Structure Type:: Journal Article

Title:: Contribution à l'étude du problème de la succession héréditaire au Cameroun

Other person:: Tsala, Théodore; Sognyemb, Mathias; Awoué, Jean Oscar; Ngoté, Pierre

Collection:: Journals and Newspapers > Journals of Ethnology

Succession héréditaire au Cameroun. 213 préjudice du droit d’aînesse. Les trop petits n’ont qu’une part plus ou moins indéterminée dans le lot du frère tuteur. Dans un patrimoine aucun garçon n’est oublié, fût-il (âgé) d’un jour seulement. Quand les enfants sont de plusieurs lits, les aînés ont, tout considéré, les prétentions égales. Il est dit tout considéré, car l’aîné du père, et ceux dont les mères ont le plus contribué à l’acquisition des biens à partager, sont exceptionnellement favorisés. Si le montant de l’héritage paraît négligeable par rapport au nombre des prétendants, les frères de même mère forment, abstraction faite de leur âge, une personne morale sous la présidence de leur aîné, et sont traités comme telle. Il se peut que le nombre de personnes soit encore trop grand, les mères parentes deviennent alors des personnes morales. Les obligations et les droits du prédécédé entrent en ligne de compte dans le partage général. Une dette non prévue suit le bénéficiaire de l’objet pour lequel elle a été contractée. Dans le doute, elle est à la charge de l’aîné. Les filles étant elles-mêmes « propriété » n’héritent pas. Cependant, la bienséance conseille une légère donation à celles qui sont déjà mariées et à leurs enfants. Les uns et les autres tourmentent en toute liberté les veuves durant le temps de leur « strict veuvage » déterminé par la coutume. Assez souvent, ils exigent d’elles des provisions alimentaires, des poules, voire de l’argent. Si le défunt n’a pas laissé d’enfants, ses frères deviennent ses héritiers à des titres différents. C’est le cas de Basile Ngini à Nomayos. Dans le cas où il n’a pas eu de frère son père lui succède. Il en est de même quand les frères sont trop jeunes. Ainsi a-t-on agi à la mort de Ngomezan (à Nomayos). L’héritage d’un homme sans frère et qui n’a plus de père revient à un plus proche parent et, à défaut de celui-ci, à son tuteur. Plus qu’ailleurs, dans chacun de ces derniers cas, la connaissance des généalogies est de rigueur. Il y a quelques années un homme mourut à Mvog-Abena. Cet homme était l’unique descendant de ses aïeux déjà ensevelis. On était embarrassé pour la disposition de ses biens. A bout portant on se rappela que l’un de ses ascendants avait été sous la tutelle d’un homme de la tribu de Mwog-Fuda et que cet homme, mort il y avait plus de trente ans, avait laissé une nombreuse descendance. Les héritiers étaient donc tout indiqués. L’avoir du défunt fut donc envoyé à cette famille et partagé entre deux de ses représentants, dont l’un était Moïse Elumu, le chef de Nomayos. Cette translation de l’héritage d’une région à l’autre n’est pas favorisée du gouvernement, du moins quand il renferme des personnes, et que les personnes à hériter et l’héritier présomptif dépendent de chefs différents. Ainsi, l’héritage de Zoa Edoa, à Ebod, passa à un homme que la coutume ne reconnaissait pas comme héritier.

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