Anthropos: Anthropos, 45.1950,1-3

Anthropos, 45.1950,1-3

Bibliographic Data

Journal

Structure Type:: Journal

Works URN (URL):: https://nbn-resolving.org/urn:nbn:de:kobv:11-714789

URN:: urn:nbn:de:kobv:11-714789

Persistent identifier:: BV041701500

Title:: Anthropos

Other Titles:: Anthropos

Place of Publication:: Fribourg

Publisher:: Ed. St. Paul, Anthropos-Institut

Year of Publication:: 1906

Collection:: Journals and Newspapers > Journals of Ethnology

Domain:: Social and cultural anthropology > General overview

Journal Volume

Structure Type:: Journal Volume

Works URN (URL):: https://nbn-resolving.org/urn:nbn:de:kobv:11-709559

URN:: urn:nbn:de:kobv:11-709559

Persistent identifier:: DE-11-001871424

Title:: Anthropos, 45.1950,1-3

Year of Publication:: 1950

Call Number:: LA 1118-45,1-3

Collection:: Journals and Newspapers > Journals of Ethnology

Journal Issue

Structure Type:: Journal Issue

Title:: Bd. 45, 1950, Heft 1 - 3

Collection:: Journals and Newspapers > Journals of Ethnology

Journal Article

Structure Type:: Journal Article

Title:: Du nouveau sur le problème des origines humaines

Other person:: Lahovary, N.

Collection:: Journals and Newspapers > Journals of Ethnology

Du nouveau sur le problème des origines humaines. 183 Du nouveau sur le problème des origines humaines. Par N. Lahovary. Dans un travail publié par la revue « Anthropos », XLI-XLIV, pp. 81-118 (1946/49), j’avais tenté de montrer, en me basant sur de nom breux exemples, que, contrairement à des idées en cours, l’augmentation de la capacité crânienne chez l’homme n’avait nullement suivi la voie d’un accroissement régulier depuis les hommes fossiles jusqu’à l’homme moderne, mais qu’à l’inverse, la paléontologie nous apportait la preuve que le volume du cerveau humain avait diminué sensiblement et d’une manière assez régulière depuis le paléolithique moyen. (Je ne préjugeais pas, bien entendu, de la qualité de ce cerveau, mais uniquement de sa quantité, seule mesurable plus exactement.) Comme l’augmentation graduelle et ininterrompue du cerveau, des primates à l’homme, et des races primitives aux races supérieures, a été considérée depuis longtemps à l’égal de l’une des preuves les plus valables de la doctrine du transformisme régulièrement progressif, j’avais choisi préci sément ce sujet, parce que des faits, trop longtemps passés sous silence par des hommes de science très attachés encore aux dogmes simplificateurs du siècle passé, y venaient donner de la manière la plus concrète la preuve qu’il n’y avait là aussi qu’un mythe, et faisaient ressortir une fois de plus la complexité extraordinaire du problème de l’évolution humaine. J’ajoutais alors que cette complexité ne se manifestait pas seulement dans l’évolution contradictoire de ce caractère, quelque important qu’il fût, mais par la marche de l’évolution humaine dans son ensemble, où éclatait une discordance évidente entre l’ordre de succession chronologique des diverses races humaines et l’ordre de leur perfectionnement morphologique, tandis que leur synchronisme théorique était postulé, comme on le sait, par les doctrines transformistes. L’une des observations étayait ainsi l’autre, et de toutes les deux on pouvait ainsi tirer la conclusion qu’avec la multiplication des documents paléontologiques et les progrès de la génétique et de la biologie, les anciens systèmes qui tentaient de donner des explications trop simples à des phéno mènes d’une complication inouïe étaient décidément bien périmés. Il conve

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