Anthropos: Anthropos, 45.1950,1-3

Anthropos, 45.1950,1-3

Bibliographic Data

Journal

Structure Type:: Journal

Works URN (URL):: https://nbn-resolving.org/urn:nbn:de:kobv:11-714789

URN:: urn:nbn:de:kobv:11-714789

Persistent identifier:: BV041701500

Title:: Anthropos

Other Titles:: Anthropos

Place of Publication:: Fribourg

Publisher:: Ed. St. Paul, Anthropos-Institut

Year of Publication:: 1906

Collection:: Journals and Newspapers > Journals of Ethnology

Domain:: Social and cultural anthropology > General overview

Journal Volume

Structure Type:: Journal Volume

Works URN (URL):: https://nbn-resolving.org/urn:nbn:de:kobv:11-709559

URN:: urn:nbn:de:kobv:11-709559

Persistent identifier:: DE-11-001871424

Title:: Anthropos, 45.1950,1-3

Year of Publication:: 1950

Call Number:: LA 1118-45,1-3

Collection:: Journals and Newspapers > Journals of Ethnology

Journal Issue

Structure Type:: Journal Issue

Title:: Bd. 45, 1950, Heft 1 - 3

Collection:: Journals and Newspapers > Journals of Ethnology

Journal Article

Structure Type:: Journal Article

Title:: Du nouveau sur le problème des origines humaines

Other person:: Lahovary, N.

Collection:: Journals and Newspapers > Journals of Ethnology

184 N. Lahovary, [45, 1950] nait donc de chercher, dans des directions bien différentes, et, sans doute, avec le plus de chances, dans le domaine encore mystérieux mais plein de promesses des mutations brusques, et peut-être de l’hybridisation, des expli cations moins naïves et plus adéquates. Cet article a suscité quelque attention, entre autres en Italie et en France, mais s’il a été approuvé par la plupart, il a soulevé des objections de la part du professeur V. Marcozzi 1 . Celui-ci lui a, en effet, reproché de n’avoir pas tenu compte que l’évo lution humaine ne s’était pas déroulée orthogénétiquement ; que, de plus, la succession chronologique des races humaines ne devait pas être classée d’une manière globale, pour toute l’humanité, mais pour chaque continent à part ; qu’en outre, la datation de certaines de ces races était trop incertaine, et enfin que le Sinanthrope et le Pithécanthrope appartenaient au pléistocène ancien et non au moyen, comme je l’avais indiqué. Mon critique ajoutait qu’avec ces corrections la discordance entre la succession chronologique des types préhominiens ou humains et leur ordre de perfectionnement mor phologique devenait moins flagrante. D’autre part, l’évolution humaine n’ayant pas suivi de voie rectilinéaire, orthogénétique, ces discordances, même là où elles subsisteraient, ne prouveraient rien ou pas grand-chose. Pour ce qui était de notre argument concret tiré de la diminution du volume du cerveau, le professeur Marcozzi, sans doute embarrassé par lui, n’y faisait aucune allusion. Vu l’importance, pour les origines humaines, des problèmes soulevés et l’intérêt que ceux-ci suscitent toujours, j’ai estimé devoir une réponse aux lec teurs d’« Anthropos », qui leur permettra de mieux choisir entre les deux thèses. Il convient, du reste, de noter dès le début cette chose curieuse, qu’après ses critiques (aux p. 385-386) des tableaux chronologiques et morphologiques comparés, publiés dans « Anthropos », le professeur M. dresse de son côté (à la p. 387) un tableau chronologique que nous aurions pu aussi bien invo quer nous-même à l’appui de nos idées. Que soutenions-nous, en effet, sinon que des races plus perfectionnées d’Homo Sapiens avaient précédé en Europe, et sans doute ailleurs, des races d’H. primigenius, ou même des anthropiens, plus primitifs encore, et que cette antériorité si troublante était fort considé rable — dans l’état actuel de nos connaissances — et pouvait se chiffrer par des nombres à six chiffres ? Or, ne voilà-t-il pas que nous retrouvons exactement dans son tableau l’H. S., (Homo Sapiens) ou Proto-Sapiens, de Piltdown, de Bury-St-Edmunds, l’H. S. de Swanscombe, de Denise, d’Olmo (ces derniers, il est vrai, munis de points d’interrogation, mais le tableau d’« Anthropos » en avait comporté également plusieurs) marqués comme précédant de plusieurs âges géologiques, les Néanderthaliens ? Hors d’Europe, nous constatons avec la même surprise joyeuse nous trouver, là encore, d’accord avec le professeur Marcozzi, puisque son tableau indique, exacte 1 Voir les recensions favorables du professeur R. Troude, dans la Revue de Psychologie des Peuples, 1949, № 3 ; en Italie, des professeurs Spadafora, dans la Palestra dei Clero, 1948, Brea, etc. ; quant au professeur Marcozzi, cf. Gregorianum, Poligenesi ed evoluzione nelle origini dell’uomo. XXIX, 1948.

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